Barche a perdita d’occhio: a vela, a motore, di legno…

Ci sono un paio di attivita’ imprescindibili all’arrivo in un nuovo porto, soprattutto dopo navigazioni lunghe e impegnative. Nell’ordine: cena fuori seduti comodi e fermi seguita da giro turistico per la citta’, visita alle ferramente nautiche (e non) della zona alla ricerca di cose che probabilmente non serviranno mai, e, se il tempo a disposizione lo consente, un giro per le banchine a fare boat watching.

Non so se esista la parola, ma se esistono il people watching e il bird watching, puo’ esistere anche il boat watching, ovvero la camminata lenta e un po’ svogliata che ha come unico scopo quello di curiosare tra le centinaia di barche ormeggiate in banchina. Ce ne sono di ogni lunghezza e genere, davvero per tutti i gusti: motoscafi super aggressivi, barche d’epoca in legno, piccole vele da nove metri che accendono i sogni di qualsiasi aspirante navigatore solitario, super yacht di extra lusso, ruderi abbandonati a se stessi che a mala pena galleggiano.

Io sono un’appassionata di questo curiosare tra le barche, e devo dire che e’ un’attivita’ che ha anche utilita’ pratiche. Ad esempio si possono scovare idee che altri armatori o naviganti hanno avuto per risolvere problemi che abbiamo anche noi: modi per tirare il tender in barca, rinvii di cime, alloggiamento degli strumenti, e infinite altre cose che chi ha una barca e’ sempre intento a studiare e migliorare. Si possono anche vedere modelli di attrezzature e apparecchi vari – radar, generatori eolici, winch, tender –  e scambiare due chiacchiere con i marinai per capirne pregi e difetti.

Ovviamente poi c’e’ l’aspetto completamente frivolo, ovvero godersi innumerevoli modelli di barche, tutte in bella mostra di se’, incluse numerose imbarcazioni che e’ davvero raro vedere. Bellissimi J class e altre vecchie signore di legno, imponenti golette, tre e quattro alberi, brigantini, sogno di un’epoca in cui la vela era un’altra cosa, nel bene e nel male. Oggi mi sono ritrovata in una banchina sovrastata da alberi alti minimo 50 metri: barche grandi, grandissime, dai costi proibitivi e che richiedono un impegno nel mantenimento che solo a pensarci vengono i capelli grigi. Guardarle ha decisamente un suo fascino: come dev’essere fendere le onde su una barca a vela lunga 40 metri? Quanto saranno grandi le loro vele? Quante persone servono per tirarle su? Quanta pressione fara’ il vento su quelle superfici immense?

Onestamente non le invidio nemmeno un po’, queste barche enormi, non ne vorrei mai una (io mi soffermo su quelle da nove metri…). Sara’ una deformazione professionale, ma mi ritrovo sempre a pensare quanto debba essere difficile governarle quando le condizioni sono impegnative, e vedo troppo spesso i marinai che ci lavorano impegnati a lucidare gli ottoni e a portare fuori i cagnolini degli armatori piuttosto che a fare altro. Ma guardare non costa nulla…

 

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