Bien abrité, avec des quais récemment rénovés, au pied d’un village pittoresque devenu le “buen retiro” préféré des riches Athéniens : voici Galaxidi, un lieu de débarquement dans la partie septentrionale du golfe de Corinthe, une très bonne prise pour ceux qui naviguent dans le golfe.

Grecia Il n’offre pas de port de plaisance et les services sont – comme presque partout ailleurs – limités, mais nous sommes néanmoins au-dessus de la moyenne pour la région, au moins ici vous pouvez trouver des bollards et des anneaux d’amarrage neufs ou presque neufs, et des colonnes d’eau et d’électricité (et à des prix modestes, autour de 5 euros par jour).

Galaxidi est une petite ville qui, avant d’être récemment redécouverte par le tourisme intérieur (Athéniens et autres qui viennent y passer le week-end), était surtout connue dans les médias pour être un excellent point de départ pour la visite de Delphes. C’est toujours le cas, mais il faut y ajouter le fait que c’est un endroit extrêmement soigné et agréable, plein de cafés et de tavernes sur la longomare et situé, de plus, dans un endroit fantastique sur la côte.

Le village de Galaxidi est en fait naturellement abrité par la péninsule boisée à l’est et par les deux petites îles qui, également à l’est, marquent l’entrée de la baie profonde et étroite où se trouve le quai avec les amarrages. La péninsule boisée peut être traversée à pied par d’agréables sentiers serpentant à travers la forêt de pins.

Comme nous l’avons dit, Delphes n’est pas très loin – environ 20 km – et est bien desservie par les bus, ce qui vaut la peine de planifier une visite. Vous pourrez y visiter le magnifique site archéologique et, si vous avez le temps, le musée voisin qui abrite, entre autres, le célèbre char de Delphes (statue de bronze).

Mais même en restant à Galaxidi, il y a des choses à faire : la ville est réputée pour son activité de construction navale et abrite un intéressant musée naval ainsi qu’une collection archéologique pleine d’objets de valeur et de curiosités. Puis, sur la colline qui domine la ville, se dresse la cathédrale Agios Nikolaos, dont l’intérieur abrite une iconostase en bois entièrement incrustée, un chef-d’œuvre du genre, qui mérite assurément une visite, même rapide.

D’un point de vue nautique, il n’est pas difficile de se rendre à Galaxidi, mais il y a quelques éléments à prendre en compte. Tout d’abord, si vous devez tôt ou tard passer du golfe de Patras au golfe de Corinthe, vous devez passer sous le pont de Rion-Antirion, qui marque l’entrée dans le golfe de Corinthe. En général, les personnes arrivant de l’ouest doivent passer entre les deux premiers pylônes au sud ; cependant, il est obligatoire de demander des instructions sur le canal VHF 14 lorsque vous êtes à 5 miles du pont et, à nouveau, de demander une confirmation lorsque vous êtes à 1 mile du pont.

Une fois à proximité de Galaxidi, il faut passer entre les îlots d’Apsifia et d’Ag. Georgios pour atteindre l’embouchure de la baie, où les profondeurs sont de l’ordre de 8 à 10 mètres. Veillez à ne pas passer au sud d’Apsifia, même si les locaux le font : faibles profondeurs et affleurements rocheux. Gardez également une bonne distance par rapport à l’île d’Ag.
Georgios, toujours à cause des problèmes de rochers affleurants. Une fois au port, les amarrages se trouvent du côté ouest, sur le quai devant la ville.

La première option à l’entrée de la baie est de s’amarrer latéralement sur l’un des trois côtés de la jetée en béton située juste à l’entrée. Sinon, le quai offre, comme mentionné, des anneaux d’amarrage et des bollards neufs ou presque neufs, une profondeur de 3 mètres sur toute l’extension et un excellent fond qui retient la boue. Environ 5 à 6 bateaux peuvent s’y amarrer latéralement et jusqu’à 15 à l’avant et à l’arrière.
Tout au long du quai, vous trouverez des colonnes d’eau et d’électricité (gratuites en hiver, 5 euros par jour en été).
Attention, Galaxidi connaît un phénomène de marée modeste : la profondeur à quai peut varier d’environ un demi-mètre.
Si vous ne trouvez pas de place dans le port, les deux petites baies situées juste au nord du port sont de bonnes alternatives, également abritées.
En ce qui concerne les abris, Galaxidi est très bien abrité de tous les vents. En été, le vent dominant vient de l’ouest et, dans le port, il y a du courant lorsque les vents forts soufflent du nord-est.

En ce qui concerne les services à terre, il y a un magasin nautique bien approvisionné à Galaxidi (Marine Shop, zone portuaire), vous pouvez demander à ce que le carburant soit livré à quai, il y a une blanchisserie dans le village, quelques mini-marchés, des dizaines de bars et de tavernes, d’excellents restaurants, un service de location de voitures.

Si vous avez la malchance de trouver le port et les deux baies antérieures pleins, non loin de Galaxidi, en direction du nord-est, se trouve Itea, un port commercial avec une marina qui a été commencée mais qui n’a jamais été achevée. C’est maintenant le “territoire” des pêcheurs locaux, mais les visiteurs de passage peuvent encore trouver une place le long du brise-lames, sur le côté, avec une profondeur d’environ 4 mètres. Il offre toujours un excellent abri, mais les services font cruellement défaut.